Valuable insights
1.L'automatisation No-Code exigeait des compétences de développeur.: Les outils d'automatisation visuelle comme Zapier ou Make, bien que prometteurs, nécessitaient une expertise technique significative et un temps de développement non négligeable pour créer des workflows robustes.
2.L'IA marque un changement fondamental dans l'automatisation.: Une transformation profonde est en cours, expliquant pourquoi toutes les start-ups de Y Combinator cette année se concentrent sur le concept d'agents autonomes pour exécuter des tâches complexes.
3.Création d'automatisation par simple langage naturel.: Des automatisations qui prenaient auparavant des jours à construire peuvent désormais être générées en quelques minutes uniquement par la description textuelle fournie à un agent IA.
4.Distinction claire entre tâches Build et Run.: Les tâches répétitives ('Run') qui n'apportent pas de valeur cognitive (comme copier des données) sont mûres pour l'automatisation, libérant les humains pour les tâches de construction ('Build').
5.Le tri de mails atteint une complexité sémantique nouvelle.: L'intégration des LLM permet de filtrer les emails non plus seulement par mot-clé, mais par intention fine, catégorisant les demandes d'abonnés ou de sponsors avec une précision inédite.
6.Le protocole MCP standardise l'interopérabilité des applications.: L'interface MCP, développée par Anthropic, agit comme une multiprise universelle, permettant aux LLM de se connecter de manière standardisée et fiable à divers services sans connaître leurs API spécifiques.
7.MCP simplifie l'accès aux outils pour les LLM.: Contrairement aux anciennes méthodes où le modèle devait connaître tous les outils disponibles, MCP permet au serveur d'exposer dynamiquement uniquement les outils pertinents au contexte de la requête.
8.Le versioning des API est géré par le serveur MCP.: Le protocole gère les changements d'API en interne. Le LLM interroge le serveur MCP sur la méthode à utiliser, assurant ainsi la robustesse de l'automatisation dans le temps face aux évolutions logicielles.
9.Le travail des cols blancs se déplace vers la construction.: L'automatisation massive des tâches 'Run' force les travailleurs du savoir à se concentrer sur l'expérience et la réflexion critique pour bâtir de nouveaux systèmes plutôt que d'exécuter des processus.
L'ère de l'automatisation visuelle et ses limites
Des outils d'automatisation tels que Zapier, Make ou N8N promettent des gains de temps significatifs en connectant des services via des interfaces graphiques attrayantes. Cependant, la réalité de ces plateformes révèle une proximité étonnante avec le domaine de la programmation. Leur mise en œuvre exige des experts capables de gérer un bricolage constant et un temps de développement non négligeable pour structurer les flux de travail. Cette approche représentait un gouffre en termes d'investissement initial pour des tâches souvent répétitives.
Le besoin d'infrastructure pour les nouveaux agents
Pour expérimenter avec des outils basés sur les agents, comme N8N, l'acquisition d'un serveur devient nécessaire. Le partenaire Hostinger propose d'ailleurs un hébergement VPS optimisé pour ce type de technologie. Il est recommandé spécifiquement le KVM2, doté de deux cœurs VCPU AMD, 8 Go de RAM et 100 Go de NVME. De plus, Hostinger a lancé un assistant nommé COD pour faciliter la configuration initiale. Une offre promotionnelle est disponible à 6,99 € par mois sur 24 mois, avec une réduction additionnelle de 10 % en utilisant un code spécifique.
Le tournant fondamental : L'avènement des Agents IA
Un changement fondamental se produit actuellement dans l'univers de l'automatisation, expliquant pourquoi les start-ups issues de Y Combinator se focalisent exclusivement sur le terme « agent ». Cette vague représente une rupture avec les méthodes précédentes. L'intervention de Shubam, expert ayant développé ses connaissances chez Conto, permet d'éclairer cette mutation. La promesse est de transformer des processus longs en exécution rapide, rendant accessibles des automatisations qui nécessitaient auparavant des jours de conception.
L'automatisation, même avec ces outils no code, reste extrêmement proche de la programmation.
L'ancien monde de l'automatisation pré-IA
Il y a environ quinze ans, l'automatisation des tâches répétitives impliquait de faire appel à des développeurs pour créer des scripts spécifiques, rendant le processus coûteux, difficile à maintenir et peu accessible. Des services comme Amazon Mechanical Turk illustraient cette époque, où des humains effectuaient littéralement des clics répétitifs pour traiter des données. Cette approche était intrinsèquement chère comparée à la valeur générée par ces tâches purement exécutives.
- Développement de scripts personnalisés par des développeurs.
- Apparition d'outils de programmation visuelle comme Zapier, permettant des logiques simples (Si ceci, fais cela).
- Augmentation du nombre d'applications connectées, rendant ces outils plus pertinents pour les entreprises.
- Développement d'alternatives comme Make (anciennement Integromat) et Pipe Dream, se concentrant sur le 'visual programming'.
L'impact transformateur des Modèles de Langage
L'intégration des modèles de langage (LLM) a marqué un tournant, dépassant la simple intégration de chatbots basée sur la hype. Désormais, il est possible de générer directement des automatisations complexes en demandant un 'blueprint', par exemple pour créer une miniature ou configurer un workflow. Cette capacité accélère massivement la phase de construction (V1) des automatisations. De plus, l'existence de nœuds comme ChatGPT ou le support d'OpenRouter a permis de créer des automatisations auparavant jugées impossibles ou infaisables.
La supériorité de l'IA dans le tri de données
La distinction entre les anciennes méthodes et l'approche basée sur l'IA est flagrante dans le traitement des emails. Alors qu'il était extrêmement difficile de faire un filtre fin basé sur l'intention avant l'ère de l'IA, les systèmes actuels utilisent des prompts pour analyser chaque mail et le classer finement. Pour une boîte mail professionnelle, cela signifie pouvoir distinguer automatiquement une demande d'abonné, une invitation à un événement ou une proposition de sponsoring, une granularité que les filtres classiques ne pouvaient atteindre.
Moi j'ai c'est mon impression c'est que tu as toute une gamme d'automatisation qui passe de impossible, infaisable jamais à maintenant c'est bon.
La finalité des LLM dans les workflows
Paradoxalement, la véritable finalité des LLM pourrait se trouver dans l'automatisation répétitive. Si une tâche 'Build' devient récurrente, comme répondre à un sponsor selon un modèle établi, il devient logique de l'encapsuler dans un workflow. Dans le cas d'un business de formation, un agent peut lire une question fréquente, consulter une FAQ interne, scorer le niveau de satisfaction potentiel, rédiger un brouillon, et l'envoyer automatiquement si le score de certitude est suffisant.
MCP : Le protocole qui standardise l'interaction LLM-Application
Le futur de l'automatisation remet en question la nécessité de décrire les workflows avec des briques de programmation visuelle. Une des raisons majeures de cet optimisme réside dans l'émergence du protocole MCP, soutenu par des modèles d'IA spécifiques. Ce protocole permet de créer des automatisations ultra-puissantes en quelques minutes. Il répond au besoin fondamental des entrepreneurs qui souhaitent voir les tâches récurrentes gérées par l'ordinateur sans avoir les compétences de programmation requises.
Définition et fonctionnement du protocole MCP
Le MCP (Model Communication Protocol) n'est pas une API destinée à être lue par des humains, mais spécifiquement conçue pour les LLM. Il s'agit d'une méthode standardisée pour connecter des applications entre elles, fonctionnant comme une multiprise universelle. Lorsqu'un LLM doit exécuter une action, comme envoyer un email via Gmail, il utilise le protocole pour demander l'action au serveur MCP, qui connaît les spécificités de l'application cible.
- Standardisation : Le protocole définit l'architecture client-serveur pour la discussion entre le LLM et l'application.
- Exposition dynamique des outils : Seule une partie des outils disponibles est envoyée au LLM selon le contexte, évitant la surcharge cognitive.
- Gestion du versioning : Le serveur MCP gère les changements d'API des applications sous-jacentes, assurant la pérennité des workflows.
- Adaptabilité : Le LLM s'adapte au format de données renvoyé par le serveur, sans contrat strict sur la structure des données d'entrée.
En fait, elle est pas faite pour des humains. En fait, ce protocole, il est pas fait pour des LLM.
Exemples concrets d'application du MCP
L'impact du MCP se manifeste dans des domaines variés, y compris pour les non-développeurs. Un exemple spectaculaire est l'utilisation avec Blender, où une simple commande vocale permet à un agent de concevoir un château en 3D, le modèle interagissant avec le logiciel via le protocole. Pour les formulaires, des outils comme Tali permettent de décrire verbalement le formulaire souhaité (champs, types, obligations), et l'agent discute avec le MCP de Tali pour générer la structure complète, rendant la création de formulaires extrêmement rapide.
L'avenir : Du Run à la construction de systèmes autonomes
Une étape ultérieure concerne la création de systèmes véritablement autonomes qui opèrent en arrière-plan sans intervention humaine constante. Ces systèmes combinent des agents, des LLM et des connecteurs basés sur MCP pour résoudre des problèmes par industrie. Cette couche d'abstraction permet aux entreprises de donner aux employés le pouvoir de créer des automates sophistiqués, en connectant des services comme la boîte mail via le protocole standardisé.
Le basculement du paradigme de travail
L'évolution mène vers une diminution des tâches de 'Run' (exécution) et une augmentation des tâches de 'Build' (construction). Les 'knowledge workers' devront se concentrer sur la réflexion stratégique, l'expérience et la création de valeur ajoutée, plutôt que sur le déplacement de matière ou l'exécution de processus identiques. Le défi psychologique réside dans le fait que les décideurs (C-level) voient l'automatisation comme une opportunité, tandis que les opérationnels peuvent ressentir de l'appréhension face à la disparition de leurs tâches quotidiennes.
- Concentration accrue sur la réflexion critique et l'injection d'expérience dans les systèmes.
- Nécessité de développer des compétences axées sur la construction et la conception de nouveaux workflows.
- Abandon des tâches répétitives qui ne nécessitent pas d'injection de réflexion spécifique.
- Le développement de compétences utiles pour l'avenir devient une nécessité pour rester pertinent dans le marché du travail.
Ce changement de paradigme s'applique même aux développeurs : au lieu de se concentrer uniquement sur la vitesse de frappe ou les raccourcis, l'effort se porte sur la refonte et la customisation de l'environnement de travail lui-même. De plus, la réduction du temps nécessaire pour automatiser rend désormais rentable l'automatisation de tâches qui étaient auparavant considérées comme trop mineures pour justifier l'investissement en temps.
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