💥"OM: VERMEEREN ON A ENCORE RIEN VU" ! Son ancien sélectionneur nous dit tout! 😱😱

L'arrivée d'Arthur Vermeeren à l'Olympique de Marseille, en provenance de Leipzig, a été accueillie comme une surprise, car peu d'informations circulaient avant sa signature. Cette recrue, considérée comme une pépite belge, fait l'objet d'une analyse approfondie. La présentation initiale, prévue il y a près d'un mois et demi, a été retardée par les événements du mercato, offrant finalement l'opportunité d'intégrer des analyses post-match, notamment après son explosion face à l'Ajax.

Pour éclairer ce profil, les présentateurs reçoivent David, l'entraîneur de l'équipe nationale belge des moins de 19 ans. David partage le contexte de son travail, notamment la préparation des qualifications pour le championnat d'Europe en novembre au Portugal. Il confirme que la génération 2007, dont fait partie Vermeeren, est prometteuse, avec plusieurs joueurs évoluant déjà à l'étranger, y compris en France.

L'intelligence de jeu d'Arthur Vermeeren est décrite comme son trait le plus distinctif. David souligne que le joueur est phénoménalement doué dans une manière souvent invisible pour le spectateur non averti. Il résout tous les problèmes dans toutes les situations avant même que ces problèmes ne se matérialisent sur le terrain. Son jeu de position et son intelligence priment sur ses qualités intrinsèques au pied, du moins lors des premières observations de son coach.

« C'est phénoménalement bon mais dans la manière invisible. »

Des séquences vidéo illustrent cette capacité d'anticipation. Sur une montée d'Emerson, Vermeeren compense immédiatement en prenant la place laissée vacante. Il se place ensuite dans la trajectoire de passe potentielle de l'adversaire, anticipant la relance avant que l'action ne se produise. Cette anticipation se manifeste également sur le deuxième but de Pacho, où il intercepte en tendant la jambe, anticipant la passe plutôt que de gagner un duel direct.

Même lorsqu'il n'est pas directement concerné, Vermeeren anticipe les longues dégagements. Il modifie sa course pour intercepter une relance que le défenseur n'a d'autre choix que d'effectuer, car la passe vers le gardien est bloquée par l'anticipation de Bamba et l'option vers l'avant est couverte par Pacho. Cette intelligence lui permet de récupérer le ballon et de relancer proprement.

Au-delà de l'aspect cérébral, l'activité physique de Vermeeren est jugée impressionnante, surtout vue du stade, bien plus que devant la télévision. Il est toujours en mouvement, prêt à courir et à harceler l'adversaire. David confirme que le joueur a ajouté cette dimension à son jeu à chaque stage de sélection. Bien que n'ayant pas le gabarit des joueurs mis en avant habituellement, Arthur compense par son intelligence pour résoudre les problèmes.

Le style de jeu du joueur est comparé à un tempérament espagnol, axé sur la vitesse de compréhension du jeu, similaire au style du FC Barcelone, résolvant les situations positionnellement sans forcer. Il est étonnant qu'un joueur de ce calibre ait été repéré alors qu'il évoluait en Élite 2 pour les jeunes. David mentionne également sa capacité à s'adapter lors de matchs très physiques, comme contre l'Irlande, où il a su prendre le deuxième ballon après 20 minutes difficiles.

Le parcours de Vermeeren est jalonné de succès précoces. Il a fait partie de l'équipe d'Antwerp qui a remporté le championnat de Belgique, un exploit rare pour le club depuis 1957, réalisant même le doublé coupe-championnat. Ce type de performance est souvent le signe d'un joueur de très grande qualité capable de porter une équipe vers les sommets, à l'image de Maradona ou Hagi.

À 18 ou 19 ans, il a signé à l'Atlético de Madrid pour un montant avoisinant les 20 millions d'euros. Les analystes se sont interrogés sur la pertinence de ce choix, compte tenu du style physique imposé par Diego Simeone. David note que pour un joueur de son profil, il faut un coach qui l'intègre dans un schéma footballistique adapté, ce que l'actuel coach de l'OM semble faire.

En analysant son jeu, l'image de Johan Cruyff vient à l'esprit. Le plus difficile dans le football est de jouer simplement. Lorsque Vermeeren exécute des prises de balle sous densité et se met dans le sens du jeu en anticipant les appels, cela paraît simple, mais c'est extrêmement difficile à réaliser. Il doit prouver cette simplicité à chaque niveau de compétition auquel il participe.

« Le plus dur dans le foot, c'est de jouer simple. »

La principale inconnue concernant Arthur Vermeeren demeure sa capacité à enchaîner les performances de haut niveau sur la durée. Bien que très stable dans ses notes, il doit prouver qu'il peut maintenir ce niveau dans un rythme de matchs soutenu. La data analysis, utilisant des outils de data scout, pointe clairement la limite du joueur : le duel physique. Avec un gabarit d'environ 1m80 et un poids léger, il devra travailler cet aspect pour atteindre le très haut niveau.

Concernant son poste idéal, David le voit comme un numéro 6 ou un numéro 8. Chez les jeunes Belges, il évoluait en position de 6, devant la défense. Cependant, à l'Antwerp, son coach Marc Van Bomel l'a utilisé en position 8. Ce positionnement plus haut est confirmé par sa heatmap à l'OM, où il est souvent très haut sur le terrain. Sous De Zerbi, il est sollicité pour des rôles spécifiques, comme venir chercher le joueur qui presse le défenseur central, afin d'attirer l'adversaire et libérer de grands espaces.

David précise qu'il n'a pas beaucoup vu le dernier geste chez les U17, ce qui en fait un axe de travail pour l'avenir. Néanmoins, il possède une bonne qualité de frappe pour les changements de jeu longs. Le plus important actuellement est qu'il accumule les minutes de jeu et prenne confiance, surtout après un passage difficile à l'Atlético de Madrid.

L'impact médiatique de l'OM pourrait ouvrir les portes de la sélection belge à Vermeeren. David estime que tant qu'il joue et prend des minutes, il reste une option pour les Diables Rouges. La concurrence à son poste est cependant extrêmement rude, incluant des joueurs confirmés comme Youri Tielemans et des profils récupérateurs solides comme Onana, qui serait un complément parfait pour Vermeeren en sélection.

Concernant la formation belge, elle est jugée très performante jusqu'à la catégorie U17, où elle arrive à rivaliser avec les grandes nations européennes. La distance se creuse ensuite entre U18 et U21. Cependant, l'intégration progressive des jeunes dans des environnements professionnels en D2, D3 et D4 leur permet de jouer contre des adultes pour gagner, ce qui accélère leur progression. La Belgique est considérée comme un pays produisant actuellement le meilleur potentiel après la France et l'Espagne.

L'OM s'apprête à affronter deux équipes belges en Ligue des Champions : Bruges et l'Union Saint-Gilloise. David, qui suit ces équipes, caractérise l'Union SG comme une surprise, bien que Bruges soit une équipe complète avec beaucoup d'expérience. Le transfert de l'entraîneur de l'Union, Pocognoli, vers Monaco en pleine saison est jugé incroyable. Pocognoli est décrit comme un entraîneur offensif et un excellent « people manager » avec un grand potentiel.

Bien que n'ayant pas vu beaucoup l'OM, David reconnaît que Bruges est une équipe très forte en Belgique et possède le savoir-faire européen. Le match contre Bruges sera perçu comme une finale pour l'OM dans la compétition européenne. Il note la différence entre Bruges, expérimenté, et l'Union SG, qui est à sa première expérience en Ligue des Champions.

L'entretien se conclut sur la question cruciale de la répétition des performances. David est confiant dans la capacité de Vermeeren à enchaîner les bons matchs, car il a toujours été un joueur stable, ne délivrant jamais de mauvaises notes, mais plutôt un niveau constant de 7 ou 7,5. Il doit maintenant transformer cette stabilité en performance continue dans un nouveau club.

Les analystes expriment des doutes sur le recrutement de l'OM pour la saison à venir, affirmant que l'effectif de l'année précédente était déjà suffisant. L'arrivée de quatre joueurs annoncés comme des « illustres inconnus » soulève des interrogations quant à leur niveau requis pour jouer la Ligue des Champions et viser les trois premières places du championnat, surtout en comparaison avec les recrues de dernière minute de l'année précédente qui avaient fait la différence.