Grammaire française - La CONCORDANCE des TEMPS !

Cette leçon de grammaire se concentre sur la concordance des temps en français, un sujet théoriquement abordé à partir du niveau B1. Il est essentiel de posséder une bonne maîtrise des temps du passé, du présent et du futur pour suivre cette explication. Le cours est structuré en trois parties : définir ce qu'est la concordance, examiner les règles principales, et pratiquer intensivement à travers des exercices écrits et oraux. L'interaction est encouragée, que ce soit en direct via le chat ou en différé par les commentaires, pour toute question relative au thème abordé.

L'indicatif englobe toute la temporalité, incluant le présent, le passé composé, l'imparfait, et le plus-que-parfait, qui sont cruciaux pour la concordance. Le passé simple et le passé antérieur sont principalement réservés à la littérature et ne nécessitent pas une connaissance approfondie pour la communication courante. Concernant le futur, le futur simple et le futur antérieur sont les temps officiels, bien que le futur proche soit fréquemment utilisé à l'oral.

La concordance des temps concerne la relation chronologique entre les différents temps verbaux au sein d'une phrase complexe, spécifiquement lorsqu'une proposition principale est suivie d'une proposition subordonnée. Par exemple, dans la structure : « Il m'a dit qu'il arrivait », « Il m'a dit » constitue la proposition principale, tandis que « qu'il arrivait » est la proposition subordonnée. La difficulté réside dans le choix du temps approprié pour le verbe de la subordonnée en fonction de son lien temporel avec le verbe principal.

L'analyse des règles commence par le cas le plus simple : lorsque la proposition principale est conjuguée au présent. Si l'action de la subordonnée se déroule au même moment que l'action principale, le temps utilisé est également le présent. Par exemple, « Il dit qu'il arrive ». Il faut ensuite déterminer si l'action de la subordonnée est antérieure ou postérieure à l'action principale pour ajuster la conjugaison.

L'action postérieure est donc exprimée par le futur simple dans la subordonnée, indiquant que cet événement aura lieu après le moment où l'énonciation principale est faite. Cette structure permet de maintenir une séquence logique et temporelle claire dans la narration au présent.

L'application des règles devient plus complexe lorsque la proposition principale est conjuguée à un temps du passé, qu'il s'agisse de l'imparfait, du passé composé ou du plus-que-parfait. La structure du temps dans la subordonnée dépendra de la relation temporelle souhaitée par rapport à cette action passée.

Pour exprimer la simultanéité de deux actions qui se sont déroulées au même moment dans le passé, le verbe de la proposition subordonnée doit impérativement être conjugué à l'imparfait. Cette règle demeure constante, que la principale soit à l'imparfait (« Je voyais qu'elle arrivait »), au passé composé (« J'ai vu qu'elle arrivait ») ou au plus-que-parfait (« J'avais vu qu'elle arrivait »).

L'antériorité, c'est-à-dire une action qui s'est produite avant l'action principale dans le passé, est signalée par l'utilisation du plus-que-parfait dans la subordonnée. Peu importe le temps exact de la principale, comme dans les exemples « Il me racontait qu'il les avait déjà vus » ou « J'avais vu qu'il était parti ».

« Vincent qu'est-ce que c'est l'imparfait le plus-que-parfait le passé composé c'est pour cette raison que la concordance des temps c'est à partir du niveau B1 »

Lorsque l'on souhaite indiquer une action postérieure à l'action principale située dans le passé, le temps requis dans la subordonnée est le conditionnel présent. Par exemple, « J'ai compris qu'il n'y arriverait pas » indique que l'action d'arriver était prévue après le moment de la compréhension.

Le futur introduit une nouvelle série de règles pour la subordonnée. Si l'action de la subordonnée est simultanée à l'action future de la principale, le futur simple est employé. Par exemple, « Je voyagerai quand j'aurai de l'argent » est une erreur si la simultanéité est recherchée, car l'action d'avoir l'argent est antérieure.

Pour exprimer une action se déroulant en même temps que l'action future principale, le futur simple est utilisé. Il est important de noter que l'exemple initial « Je voyagerai quand j'aurai de l'argent » illustre en réalité l'antériorité, car l'argent doit être obtenu avant le voyage.

L'antériorité est exprimée par le futur antérieur dans la subordonnée. Dans l'exemple « Je t'appellerai une fois que j'aurai terminé », l'action de terminer doit être accomplie avant que l'appel n'ait lieu. Le futur antérieur marque donc une action achevée dans le futur avant le déclenchement de l'action principale future.

La formation des temps composés est relativement simple car elle suit une logique uniforme : l'auxiliaire (avoir ou être) est conjugué au temps de base (conditionnel, futur, imparfait) suivi du participe passé. Par exemple, le conditionnel passé utilise l'auxiliaire au conditionnel présent (« j'aurais mangé »), tandis que le plus-que-parfait utilise l'auxiliaire à l'imparfait (« j'avais mangé »).

Une remarque importante concerne l'usage du subjonctif dans la subordonnée. Dans le langage courant contemporain, seuls le présent du subjonctif (« que je sois ») et le passé du subjonctif (« que j'aie été ») sont employés. Les formes plus anciennes comme l'imparfait ou le plus-que-parfait du subjonctif sont quasiment inexistantes dans la communication quotidienne en raison de leur complexité.

Pour consolider ces règles, des exercices sont proposés. L'objectif principal n'est pas la rapidité, mais la réflexion approfondie sur la relation temporelle entre les deux propositions. Il est conseillé de prendre son temps et de vérifier les réponses des autres participants pour affiner sa compréhension.

La bonne réponse pour l'antériorité avec une principale au présent est le passé composé. L'action d'avoir eu de mauvaises notes est antérieure à l'action de prendre des cours, d'où l'utilisation du passé composé dans la subordonnée.

Dans ce cas, pour exprimer la simultanéité avec une principale au futur, le futur simple est requis dans la subordonnée. Les deux actions se dérouleront au même moment, bien que l'exemple initial ait pu prêter à confusion avec l'antériorité.

L'antériorité par rapport à une principale au passé nécessite l'emploi du plus-que-parfait. L'accident de voiture est survenu avant le début de la rééducation, justifiant l'utilisation de « j'avais eu ».

La postériorité par rapport au passé est exprimée par le conditionnel présent. L'action d'être difficile est future par rapport au moment où la sensation a été éprouvée, nécessitant le conditionnel, comme dans « J'ai eu la sensation que cela serait difficile ».

La concordance des temps est reconnue comme une thématique complexe, particulièrement pour les niveaux intermédiaires. La répétition des exercices et la révision des bases des temps du passé sont conseillées pour assimiler ces constructions complexes impliquant l'imparfait, le plus-que-parfait et le conditionnel.

Afin de soutenir l'apprentissage continu, des cours de conversation sont proposés. Ces cours débuteront à partir du 7 mars et couvrent tous les niveaux, du débutant à l'avancé. Les classes sont limitées à six élèves maximum par professeur natif et certifié, assurant une pratique intensive.

Il est rappelé aux spectateurs de s'abonner à la chaîne et d'activer les notifications pour ne manquer aucune des prochaines sessions en direct, qui sont prévues chaque semaine, ainsi que les vidéos hebdomadaires, comme celle prévue pour évaluer le niveau de vocabulaire.