Valuable insights
1.Utilisation du principe contracter-relâcher: Cette méthode de physiothérapie utilise la contraction isométrique suivie d'un relâchement pour augmenter efficacement l'amplitude articulaire de la mâchoire.
2.Amélioration de l'ouverture buccale: Le premier exercice cible les muscles de fermeture pour gagner en amplitude d'ouverture, une capacité essentielle pour les fonctions de base comme manger et boire.
3.Rôle clé de l'inhibition réciproque: Ce réflexe neurologique permet aux muscles antagonistes de se détendre lors de la contraction des muscles primaires, facilitant l'extension active assistée.
4.Travail sur les mouvements latéraux: Le deuxième exercice se concentre sur le rétablissement de la mobilité latérale de la mâchoire, assurant un fonctionnement masticatoire équilibré et complet.
5.Séquence d'exécution en quatre étapes: Chaque mouvement requiert une exécution méthodique : amplitude initiale, contraction isométrique, relâchement maintenu, et enfin, travail actif assisté progressif.
Introduction et intérêt des exercices
Thierry Lanneau présente une suite d'exercices dédiés à la détente et au soulagement des tensions de la mâchoire. Des vidéos antérieures ont déjà exploré des techniques de relâchement myofascial et de massage, tant externes qu'internes. Cette nouvelle séance introduit l'application du principe de contracter-relâcher, une technique reconnue en physiothérapie pour obtenir des gains significatifs en amplitude articulaire.
Le principe de contracter-relâcher
Ce principe, probablement familier à de nombreux pratiquants, constitue la base des mouvements proposés. L'objectif principal de son utilisation dans ce contexte est de mobiliser les structures articulaires et musculaires afin de recouvrer une amplitude de mouvement optimale, souvent limitée par des tensions chroniques.
Résumé de la vidéo
La séance actuelle détaille deux exercices spécifiques basés sur la méthode contracter-relâcher. Ces exercices sont conçus pour adresser deux fonctions essentielles de la mâchoire : l'amélioration de l'ouverture buccale et la restauration des mouvements latéraux.
- Un exercice visant à accroître l'ouverture de la bouche en agissant sur les muscles responsables de la fermeture.
- Un exercice ciblant la contraction et la relaxation nécessaires aux mouvements latéraux de la mâchoire.
Exercice d'ouverture de la bouche
Le premier exercice vise spécifiquement à augmenter l'amplitude de l'ouverture buccale. Pour obtenir une efficacité maximale, il est impératif de suivre rigoureusement les quatre étapes définies pour cette technique de contracter-relâcher.
Étape 1 : Amplitude maximale d'ouverture
La première phase consiste à amener la bouche à son ouverture maximale disponible. Cette action prépare le système en étirant légèrement les structures avant de solliciter les muscles antagonistes.
Étape 2 : Contraction isométrique contre résistance
L'action suivante consiste à solliciter la contraction des muscles qui ferment la bouche. Il faut fermer la mâchoire en la poussant vers l'avant, tout en opposant une résistance manuelle ferme entre la lèvre inférieure et le menton. Cette contraction doit être isométrique, c'est-à-dire sans mouvement visible, et maintenue pendant une durée de 4 secondes.
« Isométrique parce que l'on ne verra aucun mouvement de cette mâchoire mais il y aura cette contraction contre résistance. »
Étape 3 : Phase de relâchement
La troisième étape est la phase de relâchement. Sans modifier la position actuelle de la main et sans tenter d'ouvrir davantage la bouche, la position doit être maintenue pendant 4 secondes. Cette phase permet au système de s'adapter à la nouvelle amplitude gagnée.
Étape 4 : Travail actif assisté progressif
La dernière étape implique un travail actif assisté, progressif sur 4 secondes. L'assistance provient de la main qui pousse doucement l'ouverture, tandis que les muscles responsables de l'ouverture de la bouche sont activement sollicités par le sujet.
Comprendre l'inhibition réciproque
L'efficacité de cette dernière étape repose sur un réflexe fondamental : l'inhibition réciproque. Ce mécanisme neurologique assure que lorsque le biceps se contracte, son muscle antagoniste, le triceps brachial, reçoit une information nerveuse qui l'oblige à se relâcher. Appliqué à la mâchoire, la contraction des muscles fermants entraîne le relâchement des muscles ouvrants, optimisant l'amplitude.
Exercice des mouvements latéraux de la mâchoire
Le second exercice se concentre sur l'amélioration de l'amplitude des mouvements latéraux de la mâchoire, mouvements cruciaux pour la mastication. L'exécution suit une structure similaire en quatre temps, appliquée ici pour un déplacement latéral vers la gauche, puis vers la droite.
Mouvement latéral vers la gauche
Pour le côté gauche, la première étape consiste à amener la mâchoire dans l'amplitude latérale gauche disponible. Ensuite, la main droite est placée sur la mandibule pour exercer une contraction isométrique vers la droite, simulant un retour à l'alignement central, maintenue pendant 4 secondes.
- Maintien de la position sans bouger pendant 4 secondes (Étape 3).
- Travail actif assisté : la main gauche pousse vers la gauche tandis que les muscles sont sollicités pour amener la mâchoire vers la gauche (Étape 4, sur 4 secondes).
« Il est très important de faire ces exercices progressivement. »
Mouvement latéral vers la droite
La procédure est ensuite inversée pour le côté droit. La mâchoire est amenée à son amplitude maximale vers la droite. La main gauche est positionnée sur la mandibule gauche. La contraction isométrique se fait vers la gauche pendant 4 secondes, suivie d'une phase de relâchement maintenue pendant 4 secondes.
L'étape finale implique un travail actif assisté où la main droite aide le mouvement vers la droite, sollicitant simultanément les muscles ouvrant ce mouvement latéral. Il est conseillé de consulter un physiothérapeute spécialisé en rééducation maxillo-faciale en cas de difficultés rencontrées lors de ces exercices.
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