Engwe Engine 2.0 Pro – un vélo électrique futuriste que j'aime vraiment [avis et opinions]

Cette analyse présente le vélo électrique pliant Engwe Engine 2.0 Pro, équipé de pneus ballons de 20 pouces, d'une suspension intégrale et d'un capteur de couple sur les pédales. L'évaluation porte sur son fonctionnement pratique, sa valeur par rapport à son coût, ainsi que ses qualités et ses défauts notables. Il est important de signaler que l'unité de test a été fournie directement par le fabricant. L'utilisation des liens d'affiliation et du code de réduction mentionnés permet d'obtenir une réduction sur le prix d'achat tout en soutenant la production de contenu futur pour la chaîne.

Le vélo est disponible en trois coloris : vert montagne, noir cosmique et bleu nordique. La version verte a été choisie pour son attrait visuel, bien qu'une teinte jaune ou orange accentuerait davantage son design futuriste. La silhouette est singulière, caractérisée par des roues larges et courtes combinées à un cadre rehaussé intégrant la batterie. Ce look distinctif attire l'attention, les passants s'arrêtant fréquemment pour s'enquérir de la nature de cet engin, qui évoque presque un robot quadrupède.

Le modèle Engine 2.0 Pro est conforme aux réglementations européennes, autorisant sa circulation légale sur la voie publique. Le cadre en aluminium se plie en deux, et le moteur logé dans le moyeu arrière délivre un couple maximal de 75 Newton mètres. La mise à niveau majeure par rapport à la génération précédente réside dans l'adoption du capteur de couple, remplaçant l'ancien capteur de cadence, ce qui améliore grandement la sensation de conduite.

Le vélo arrive dans le plus petit carton testé jusqu'à présent, mais l'engin lui-même n'est pas léger, affichant un poids à sec de 31,5 kg, ce qui représente une masse conséquente. Pour ceux qui désirent les étapes détaillées, une vidéo d'instruction séparée est disponible en lien dans la description. Le processus d'assemblage demande plusieurs manipulations, y compris le montage de la roue avant, des garde-boue intégrant des lumières, et l'ajustement de la potence et du guidon.

Les étapes comprennent le vissage de la roue avant, l'installation des deux garde-boue avec leurs feux intégrés, le réglage de la potence et du guidon, l'enfilage des pédales, l'insertion de la selle, et l'ajout du porte-bagages arrière. Un léger ajustement du frein arrière était nécessaire car il frottait dès la sortie de la boîte. Durant le montage, la qualité de fabrication est immédiatement apparente : les soudures sont uniformes, la peinture satinée est réussie, et la selle présente des coutures dignes d'une voiture de sport.

Le manuel papier est clair, avec des dessins distincts et des étiquettes précises, rendant les erreurs de montage difficiles.

Dès la première sortie après une charge complète de la batterie, l'impact du capteur de couple est immédiatement perceptible. Lorsque le cycliste pédale légèrement, le moteur n'ajoute qu'une faible puissance pour accompagner le mouvement. Cependant, dès que l'effort augmente, le vélo réagit instantanément en fournissant une propulsion supplémentaire, propulsant l'ensemble vers l'avant. Cette réactivité est douce, naturelle, et bien supérieure à l'action des simples capteurs de cadence.

La position de conduite s'est avérée exemplaire pour un cycliste mesurant 182 cm et pesant près de 100 kg, offrant une assise confiante et une prise en main naturelle du guidon. Bien que la selle ne rivalise pas avec les sièges très larges de certains modèles concurrents, elle reste confortable, bien profilée, dotée d'un canal de ventilation et soutenue par une double suspension. La plage de réglage de la hauteur du guidon est si étendue qu'elle permet d'adapter parfaitement la position aux préférences individuelles.

Les roues plus petites mais larges, combinées au guidon haut, modifient la manière de négocier les virages par rapport à un VTT classique. Le corps décharge le poids des paumes, forçant une direction plus prononcée avec les hanches dans les courbes. Le centre de gravité est légèrement plus élevé que sur d'autres vélos de 20 pouces, nécessitant de trouver un appui stable pour la béquille sur terrain meuble.

Votre corps décharge vos paumes, vous dirigez donc davantage avec les hanches dans les virages.

Le vélo a été soumis à un test rigoureux lors d'une boucle de 60 kilomètres sur des terrains variés, incluant 20% d'asphalte, suivis de gravier, de dalles de béton et de champs. Les vélos étaient échangés tous les 10 km, y compris contre un cruiser de 55 kg équipé de moteurs de 2 000 W. Bien que le manuel avertisse que ce n'est pas un engin de tout-terrain extrême, sa survie sur ce parcours garantit sa robustesse pour un usage quotidien exigeant.

Sur les sections les plus dures, la fourche avant s'est parfois retrouvée en butée avec un bruit sourd, mais les pneus de 4 pouces ont absorbé la majorité des vibrations. La plus grande surprise fut la suspension arrière. Considérée initialement comme un gadget, elle a démontré son efficacité lorsque les 10 derniers kilomètres se sont déroulés sur des dalles de béton. Le vélo a semblé glisser sans effort, tandis qu'un autre vélo pliant concurrent faisait vibrer son pilote comme dans une machine à secouer.

La suspension arrière a fait que l'Engwe glissait comme si quelqu'un avait versé de l'asphalte entre les joints, alors qu'un concurrent faisait trembler son pilote comme une secoueuse.

L'Engwe Engine 2.0 Pro tire son énergie d'une batterie amovible de 52V 16 A, équivalente à 832 Wh. Le fonctionnement de l'assistance est géré par le capteur de couple, un petit extensomètre intégré au pédalier qui mesure instantanément la flexion de l'axe. Dès que les pédales sont effleurées, le contrôleur interprète le besoin d'un démarrage léger et fournit un courant minimal, procurant une poussée discrète mais efficace.

Les vélos électriques moins coûteux utilisent des capteurs de cadence. Ce système active le moteur à pleine puissance dès la première révolution complète de la manivelle, indépendamment de la force appliquée par le cycliste. Il en résulte une secousse au démarrage et une assistance inutile en descente. L'Engwe mesure la pression réelle, ce qui signifie que la puissance est délivrée uniquement lorsque cela est pertinent, optimisant ainsi l'énergie et augmentant l'autonomie.

Cinq niveaux d'assistance sont disponibles, complétés par une gâchette d'accélérateur. Dans la version UE, l'assistance électronique est coupée à 25 km/h, et l'accélérateur sert d'assistance à la marche jusqu'à près de 32 kg. Cependant, il est possible de déverrouiller l'accélérateur hors des voies publiques. Une fois débridé, l'accélérateur fonctionne comme celui d'un scooter, chaque niveau d'assistance limitant la vitesse électrique maximale.

Le fabricant annonce une autonomie pouvant atteindre 110 km par charge. Bien que cette distance soit réalisable en roulant de manière très économique, avec le vélo bridé et à faible vitesse, cette utilisation ne correspond pas à l'esprit de l'engin. Pour ceux qui recherchent le plaisir de conduire avec une assistance débridée sur des terrains difficiles, une autonomie réelle de 60 à 70 kilomètres est à prévoir. Cette performance est jugée très bonne compte tenu du poids du cycliste et du rythme soutenu adopté durant les essais.

Le Engwe Engine 2.0 Pro s'adresse à plusieurs profils d'utilisateurs. Il convient d'abord à ceux qui apprécient l'effort de pédalage, car le capteur de couple permet au moteur de compléter subtilement chaque coup de pédale. Ensuite, pour un premier investissement dans cette gamme de prix, il offre un ensemble solide incluant suspension intégrale, freins hydrauliques et cadre pliant. De plus, sa compacité une fois plié le rend idéal pour les conducteurs disposant d'un petit coffre ou pour un stockage hivernal minimaliste.

Les cyclistes amateurs de parcours de single track techniques, de sauts et de chronométrage dans les bois devraient plutôt se tourner vers un vélo d'enduro doté d'un débattement plus long et de roues plus grandes. De même, si une vitesse de croisière constante supérieure à 40 km/h est recherchée, ce modèle n'est pas une fusée routière ; de plus, autour de 40 km/h, le cycliste risque d'épuiser les vitesses disponibles pour un pédalage confortable.

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