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    COURS DE TERMINALE SPÉCIALITÉ SVT CHAP.14: LES RÉFLEXES - Bio Logique-

    Valuable insights

    1.Le réflexe est une réponse motrice involontaire: L'organisme exécute constamment des mouvements assurés par la contraction musculaire, dont certains sont involontaires et constituent ce que l'on nomme communément un réflexe.

    2.Le réflexe myotatique est un réflexe d'étirement: Il s'agit d'une contraction automatique d'un muscle provoquée par l'étirement de ses propres fuseaux musculaires, manifestée par une réaction rapide et stéréotypée.

    3.Les réflexes maintiennent le tonus musculaire: Ces mécanismes rapides et involontaires participent au maintien du tonus musculaire, une tension permanente des muscles essentielle pour s'opposer à des forces externes comme la gravité.

    4.La moelle épinière est le centre nerveux principal: Des expériences ont démontré que la moelle épinière, située dans la colonne vertébrale, est le centre nerveux impliqué dans la gestion et l'intégration des réflexes.

    5.L'arc réflexe forme une boucle de transmission: L'information transite en boucle : du muscle vers la moelle épinière (afférent), puis de la moelle épinière vers les muscles (efférent), constituant l'arc réflexe.

    6.Le potentiel de repos des cellules est stable: Toutes les cellules maintiennent une différence de potentiel électrique mesurée autour de -60 millivolts entre l'intérieur et l'extérieur de la membrane, appelée potentiel de repos.

    7.L'information nerveuse est codée par potentiel d'action: Lors d'une stimulation, le potentiel de repos s'inverse brusquement jusqu'à +40 millivolts, créant un potentiel d'action qui se propage le long de l'axone.

    8.La transmission synaptique utilise des neurotransmetteurs: Au niveau de la synapse neuromusculaire, le potentiel d'action provoque la libération d'acétylcholine qui se fixe sur des récepteurs, entraînant une dépolarisation post-synaptique.

    9.Le calcium déclenche la contraction musculaire: La dépolarisation musculaire ouvre des canaux calciques du réticulum sarcoplasmique, libérant des ions calcium dans le cytosol, ce qui induit directement le raccourcissement de la fibre.

    Introduction aux Réflexes et au Réflexe Myotatique

    L'organisme humain réalise en permanence des mouvements assurés par la contraction des muscles. Parmi ces réponses motrices, une catégorie spécifique est involontaire : le réflexe. Ces mécanismes mettent en jeu divers éléments structurant ce que l'on nomme l'arc réflexe. L'objectif est d'analyser l'organisation de ces composantes et leur fonctionnement global.

    Illustration du réflexe par percussion tendineuse

    Lors d'un examen médical, le praticien peut utiliser un petit marteau pour tester les réponses nerveuses d'un patient. La percussion légère du tendon reliant le muscle de la cuisse (le quadriceps) au tibia provoque une contraction involontaire de ce muscle, se manifestant par une flexion de la jambe. Cette séquence d'étirement suivi de contraction rapide est désignée sous le nom de réflexe myotatique ou réflexe d'étirement.

    • Il correspond à une contraction automatique du muscle en réponse à son propre étirement.
    • Il est rapide et stéréotypé, se manifestant toujours de la même manière pour un stimulus donné.
    • L'intensité de la réponse dépend directement de la force du stimulus appliqué sur le tendon.

    Rôle dans le maintien du tonus musculaire

    Un élément essentiel à retenir concernant ces réflexes est leur participation active au tonus musculaire. Les muscles sont maintenus en tension constante, ce qui permet à l'organisme de s'opposer efficacement à l'action de la gravité. Par exemple, lorsque la posture debout est maintenue, cette tension musculaire assure l'équilibre, empêchant une chute vers l'avant ou l'arrière.

    Anatomie de l'Arc Réflexe et le Centre Nerveux

    Des expériences ont mis en évidence que le centre nerveux impliqué dans la gestion de ce type de réflexe est la moelle épinière, située dans le dos et descendant le long de la colonne vertébrale. On observe que le message nerveux circule sous forme de boucle : du muscle vers la moelle, puis de la moelle vers les muscles, formant ainsi l'arc réflexe.

    Schéma détaillé de l'arc réflexe

    L'observation du schéma de l'arc réflexe révèle la structure impliquée. Le muscle présente des prolongements appelés tendons. La moelle épinière est visualisée en coupe transversale, distinguant la partie dorsale (arrière) et la partie ventrale (avant). Autour de la moelle, des structures appelées racines sont présentes : les racines dorsales du côté postérieur et les racines ventrales du côté antérieur.

    Les récepteurs et la voie afférente

    L'étirement des fibres musculaires est capté par des structures spécialisées appelées récepteurs sensoriels, plus précisément les fuseaux neuromusculaires. Ces derniers sont des cellules musculaires modifiées entourées de prolongements de neurones sensitifs. Ces récepteurs détectent l'étirement et transforment l'information mécanique (l'étirement) en information nerveuse au niveau du fuseau.

    • Transformation de l'étirement en information nerveuse au fuseau neuromusculaire.
    • Circulation de cette information nerveuse le long du dendrite du neurone sensitif.
    • Atteinte du corps cellulaire situé dans le ganglion rachidien, localisé au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière.
    Structure
    Rôle dans l'Arc Réflexe
    Fuseau Neuromusculaire
    Capteur transformant le stimulus mécanique
    Neurone Sensoriel (Bleu)
    Véhicule l'information afférente vers le centre
    Moelle Épinière (Substance Grise)
    Centre intégrateur du réflexe
    Neurone Moteur (Rouge)
    Véhicule l'information motrice efférente

    Le neurone sensitif se connecte ensuite au corps cellulaire d'un neurone moteur, aussi appelé motoneurone, au sein de la substance grise de la moelle épinière. Cette connexion entre les deux neurones est appelée synapse neuro-neuronique. Le motoneurone véhicule alors l'information nerveuse motrice, dite efférente, le long de son axone en direction des cellules musculaires effectrices.

    Nature du Message Nerveux : Potentiels Électriques

    Pour comprendre la nature de l'information nerveuse qui transite entre ces différents éléments, il est nécessaire d'examiner le potentiel électrique au niveau cellulaire. En mesurant la différence de potentiel entre l'intérieur et l'extérieur d'une cellule quelconque, on observe en moyenne une valeur constante autour de -60 millivolts. Cette valeur correspond au potentiel de repos, maintenu par une répartition inégale des charges électriques de part et d'autre de la membrane cellulaire.

    Le potentiel d'action et sa propagation

    Chez le neurone, ce potentiel de repos peut être brusquement inversé suite à une stimulation. Cette inversion, appelée dépolarisation, fait passer le potentiel de -60 millivolts à environ +40 millivolts, constituant le potentiel d'action. Ce phénomène est suivi d'une phase de repolarisation ramenant la cellule à son état initial. Le potentiel d'action peut se propager de proche en proche le long de l'axone et des dendrites.

    Plus l'intensité de stimulation du neurone est importante, plus une intensité de réponse est grande.

    L'intensité du stimulus initial n'affecte pas l'amplitude du potentiel d'action lui-même, mais sa fréquence. Des enregistrements montrent qu'une stimulation plus forte entraîne une augmentation de la fréquence des potentiels d'action générés au cours du temps. Ainsi, le message nerveux au niveau du circuit cellulaire du réflexe myotatique prend naissance au fuseau neuromusculaire et se propage via les neurones sensitifs et moteurs jusqu'à la contraction musculaire.

    Transmission Synaptique et Contraction Musculaire

    L'étape cruciale de la communication entre le neurone et la cellule musculaire s'effectue au niveau de la synapse neuromusculaire. Dans cette zone de contact, les deux cellules sont séparées par un espace intercellulaire, la fente synaptique. Le neurone présynaptique, à son extrémité terminale appelée bouton synaptique, contient de nombreux véhicules remplis de molécules chimiques spécifiques.

    Libération des neurotransmetteurs

    Ces molécules sont les neurotransmetteurs, qui sont libérés dans la fente synaptique lorsque le potentiel d'action atteint le bouton synaptique. Les vésicules fusionnent avec la membrane plasmique, libérant leur contenu. Ces neurotransmetteurs diffusent et se fixent sur des récepteurs spécifiques présents sur la membrane de la cellule musculaire post-synaptique, déclenchant de nouveaux potentiels d'action.

    • Arrivée du potentiel d'action au bouton synaptique.
    • Libération du neurotransmetteur (acétylcholine) dans la fente synaptique.
    • Fixation de l'acétylcholine sur les récepteurs de la cellule musculaire.
    • Propagation d'un nouveau potentiel d'action le long de la cellule musculaire.

    La quantité de neurotransmetteurs libérée détermine l'intensité de la dépolarisation post-synaptique, impliquant un codage biochimique en concentration. Le neurotransmetteur spécifique libéré entre le neurone et la cellule musculaire est l'acétylcholine. Cette dépolarisation de la cellule musculaire provoque l'ouverture de canaux laissant passer les ions calcium, lesquels sont stockés dans un organite interne spécifique.

    Déclenchement de la contraction

    L'organe interne stockant le calcium est le réticulum sarcoplasmique. Suite à l'ouverture des canaux calciques, les ions calcium sont libérés dans le cytosol de la cellule musculaire. Cette augmentation de la concentration cytosolique en ions calcium provoque directement la contraction de la cellule musculaire, entraînant son raccourcissement, ce qui se traduit à l'échelle macroscopique par la réponse motrice de l'arc réflexe.

    Synthèse de l'Arc Réflexe

    Pour récapituler, le réflexe est une réponse motrice rapide et indépendante de la volonté. Au niveau des muscles, des récepteurs sensoriels détectent les stimuli environnementaux. Ces informations engendrent un message nerveux codé en potentiel d'action, transmis via les neurones sensitifs jusqu'aux centres nerveux comme la moelle épinière. Là, un relais synaptique avec le motoneurone permet l'envoi d'un message moteur vers les muscles effecteurs.

    Les réflexes mettent en jeu différents éléments qui constituent l'arc réflexe à partir d'une sensation de départ.

    Le message nerveux circule dans les neurones sensitifs jusqu'à la corne dorsale de la moelle épinière, où se produit le relais synaptique avec le motoneurone. Ce dernier conduit le message jusqu'à la synapse neuromusculaire, impliquant l'acétylcholine. La propagation du potentiel d'action sur la cellule musculaire entraîne l'ouverture des canaux calciques, augmentant la concentration cytosolique en ions calcium provenant du réticulum sarcoplasmique, induisant ainsi la contraction musculaire et la réponse motrice.

    • Le réflexe myotatique est une contraction automatique suite à un étirement.
    • Le potentiel d'action est le codage électrique du message nerveux.
    • L'acétylcholine est le neurotransmetteur clé à la jonction neuromusculaire.
    • Le calcium cytosolique est le signal final de la contraction squelettique.

    Questions

    Common questions and answers from the video to help you understand the content better.

    Comment le réflexe myotatique contribue-t-il spécifiquement au maintien de la posture debout chez l'être humain ?

    Le réflexe myotatique assure le maintien du tonus musculaire, qui est une tension permanente des muscles. Cette tension s'oppose continuellement à l'action de la gravité, permettant ainsi à l'individu de rester en équilibre sans tomber en avant ou en arrière lorsqu'il est debout.

    Quelle est la différence fondamentale entre l'information afférente et l'information efférente dans le cadre de l'arc réflexe ?

    L'information afférente est le message nerveux sensoriel qui est initié par les récepteurs (comme les fuseaux neuromusculaires) et qui circule vers le centre nerveux, la moelle épinière. L'information efférente est le message nerveux moteur qui est émis par la moelle épinière et qui circule en direction des muscles effecteurs.

    Comment l'intensité d'un stimulus est-elle codée par le neurone lors de la transmission de l'influx nerveux ?

    L'intensité du stimulus n'affecte pas l'amplitude du potentiel d'action (qui reste fixe, passant de -60 mV à +40 mV), mais elle détermine la fréquence de génération de ces potentiels d'action. Un stimulus plus fort provoque une augmentation de la fréquence des potentiels d'action successifs.

    Quel rôle précis joue l'acétylcholine dans la synapse neuromusculaire pour provoquer la contraction musculaire ?

    L'acétylcholine est le neurotransmetteur libéré par le neurone moteur dans la fente synaptique. Sa fixation sur les récepteurs de la cellule musculaire déclenche la propagation d'un potentiel d'action sur cette dernière, ce qui ouvre les canaux calciques et initie le processus de contraction.

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